mardi 4 décembre 2007

Guerre, amour et compagnon


Accompagné de Spock, du Dr Mc Coy et d'une médiatrice de la Fédération, Kirk, à bord de la navette Galilée, doit se rendre sur une planète en guerre dans le cadre d'une mission diplomatique, mais échoue sur un astéroïde après sa rencontre avec une forme gazeuse d'origine inconnue. L'astéroïde, contre toute attente, est habité. Par un humain, confortablement installé, et par l'entité à l'origine du crash de la navette, entité dénommée Compagnon, qui entretient d'étranges rapports avec cet homme qui prétend se nommer Zefram Cochran, inventeur de la distorsion, censé être mort depuis un siècle et demi.
Prisonniers de cet astéroïde, dans l'impossibilité de contacter l'Enterprise, les rescapés vont devoir lutter contre la volonté de Compagnon de donner à Cochran de la compagnie humaine.
L'aspect kitsch de Star Trek Classic (le carton-pâte des décors), loin d'être un défaut, donne à ses histoires toute la poésie qu'elles méritent, exhale des couleurs uniques, reconnaissables entre milles, lui confèrant un charme que le temps ne peut fletrir. Les idées les plus simples sont souvent les plus belles et les plus durables. Ainsi, il y a cette scène magnifique, l'une des plus poétiques vues sur un écran, où Compagnon, après avoir investi le corps mourant de la médiatrice, pour retrouver son regard d'avant, place devant son nouveau visage un chale multicolore pour contempler l'être aimé.

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